jeudi 19 juin 2008

Eternal Sunshine of the Spotless Mind

Hum que dire... Un film original. Beaucoup de gens me l'avaient conseillé d'ailleurs, ils en gardent de très bonnes impressions. J'en avais vu le début en cours d'anglais mais pas la suite (c'est nul de voir que le début -_-).

Alors je l'ai enfin eu sous la main, et j'ai regardé. Forcément le début faisait déjà vu. J'ai eu du mal à m'y mettre vraiment dedans jusqu'à la fin de la première heure. C'est terrible, n'est-ce pas ?
Mais après... J'ai été happé sur la fin. Le rythme s'accélère, il y a un mélange de virtuosité et de malaise qu ne laisse pas insensible.

Quitte à le dire franco, c'est un bon film. Qui fait réfléchir. Le genre de film qu'on n'oublie pas. Tout qui tourne autour d'une histoire somme toute banale. La façon de mettre en relief certains petits détails qui pourtant ne semblent pas importants. Cela le rend plus réel. Comme un fait divers. Un fait d'hiver ?

L'hiver qui recouvre tout. L'oubli. Et pourtant pas l'hiver. Cet oubli n'est pas naturel. Pas normal. Dès le début on sent quelque chose de malsain. On retrouve ici une partie de la réflexion du docteur Frankenstein. L'homme doit-il jouer aux apprentis sorciers ?

Sans doute pas. Il y a certaines limites à ne pas dépasser. C'est mon avis en tout cas.
Le film en reste très troublant. La façon dont la question est traitée, le jeu des couleurs, des paysages, qui se succèdent et reviennent, disparaissent, apparaissent, se disloquent. Tout ça come si notre vie n'était qu'une pièce de théâtre où d'autres pouvaient nous ravaler au rang de figurant qui ne connaît pas son texte.

Troublant donc. Je suis en effet troublé. C'est toutefois un film que je conseille. Lorsqu'on est de bonne humeur toutefois. Ceux qui dépriment, passez votre chemin. Le blues me remonte des entrailles sans que je sache déterminer exactement pourquoi. Blue c'est le mot. Et la couleur qui ressort dans mon esprit de ce film.

Je ne sais plus qui a dit : "L'oubli c'est la mort"

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