Une brise glacée s'est enroulée ce matin
Des sentes enneigées aux arètes vives
Elle enrobe les arbres de son linceul
Voile jeté sur les crochets acérés tendus vers le ciel
Déchire la tiédeur à la saveur musquée
Piétine l'étuve de son pas mordant
Elle tempête dans les clochers
Articule le gong de la dernière chance
Envole les tuiles du renouveau
Une brise qui s'emballe et fend
Les racines qui craquent et se fendillent
Sous nos pas décidés à surmonter
La marée indicible qui s'accroche à nos visages
Meurtrissures avides de sang chaud
Vampire accablé par la solitude
Goule hystérique grinçant dans les ruines
Momie bruissant dans les feuillages mourants
Serpent qui rampe sans jamais se montrer
Caresse chuitante à donner la nausée
Vrille sclérosante qui entrave nos mouvements
Elle porte le froid, féconde la mort
Et dans un dernier hurlement sinistre
S'enfuit dans le lointain
Alors que se lève enfin l'aube
mardi 22 juillet 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
xD je veisn de tilter pour "ça te prose un poème" ...huhu je suis lente desfois moi^^ bref, jaime bien ce poème même si tu emploie toujours des mots auxquels jamais je ne songerais (=
Bzoux onii-san
Enregistrer un commentaire