Petite pousse à peine nourrisson
Petite teigne aucune ignition
Regard de feu apporte frissons
Grille le peu dans sa perdition
Regarde-la grandir en toi cette phrase
Sens cette bulle amoindrir tes sens
Connais cette fièvre en qui tu te perds
Cours le danger enfuis-toi encore
Un sillon perfide qui trace tes pas
Une veine insipide qui te fend le bras
Dessine les rêves invente les songes
Le temps d'une trève repasse l'éponge
L'eau qui en descend de cette urne pleine
Un pion indolent vient prendre la reine
Et ce qui se tache finit par déteindre
L'effort se relâche en effort moindre
Ce qui court ainsi se perd en chemin
Une pensée futile qui rompt le raccord
S'allonge dans l'exil qui fut sa vertu
Et des yeux fusille le pâle inconnu
Cette silhouette seule à qui retenues
Tes promesses scellent le pacte ténu
Telle l'émanation de ton allégence
Au temps des futurs la moindre souffrance
Mais qui de ceux-là tant bien en beauté
Qu'en sagesse vienne enfin se hisser
Parmi ceux qui justes furent considérés
Viendras-tu au-delà à la fin te hisser ?
mardi 9 décembre 2008
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