L'Eau Gît

Et ce rêve naquit
L'autre bout du pays
Bien qu'un peu rapiécée
Elle rappelait l'été

Elle ouvrait ses fenêtres
Sur le cours des peut-être
Futur nid de l'amour
Qui la nuit, qui le jour

S'entrouvrent les persiennes
Pour que ce jour vienne
Elle répond à l'appel
Demain est plus réel

Au-dedans le soleil
Brille à nul autre pareil
Elle s'offre à sa guise
Telle une friandise

Que cesse le retard
Croise enfin les regards
Ce jour fera date
Le futur le relate

Entends donc ma complainte
Bientôt sera repeinte
Peuplée de maints grincements
En huis clôt les mouvements

Souvenirs à chérir
Débordements de rire
En son sein un instant
Côte à côte au firmament

Critical Role

Imaginez une poignée de "doubleurs" américains ("voice actors") qui offrent au public une retransmission en direct (pour les plus chanceux, ils filment à L.A.) de leur campagne rolistique. Ou mieux, n'imaginez pas, vérifiez par vous-même en vous plongeant dans les retransmissions des... euh N épisodes précédents.

Une manière de parfaire votre anglais, de vous dépayser, et de partir loin, loin, dans les mondes imaginaires inventés par le maître de jeu, Matthew Mercer.
Attachant, drôle, ce petit groupe pourrait peut-être combler vos après-midi qui se traînent.

La retransmission en direct se fait tous les jeudis à 19h, heure de Los Angeles (soit 4h du matin en France, eh oui), mais l'accès immédiat est valable pour ceux souscrivant au Twitch de Geek & Sundry. Ou alors la patience est de mise et le lundi arrive la version Youtube totalement gratuite.

Voilà les deux intros, celle de la première campagne (j'ai eu la chance de découvrir la première diffusion en direct, un moment magique), et celle de la seconde campagne, toujours dans le même univers mais avec des personnages différents et repartant de zéro.

Décousues

File sur l'air, file sur le vent
Attire l'espoir, le regard fou
Quand les cieux se fendent, et descendent
On s'y perd, les yeux comme des soucoupes

La sève de la vie, nous anime
Les désirs oubliés, nous reviennent
Sur le bout de la langue, futile
Sucrés, acidulés, saveur clémentine

Demain reviendra, fidèle
Hier fanera, déjà perdu
Les pensées s'élançant, graciles
Retraçant à l'envers, l'autoroute vers le ciel

Un dernier pas déroulant le vide
La sente moult fois descendue
Laisse-nous le caresser ce soir,
Au-delà du tout, l'espoir

Nos Constellations

Le réveil fait silence
Mais mes yeux sont ouverts
Ces rêves en cours de partance
Regagnent leur mystère

Suis-je vraiment éveillé ?
Dehors point de soleil
La Lune est safranée
Et les ombres sans pareil

Dans le ciel l'ouverture
Se fait jusqu'aux étoiles
Telle une couverture
D'un roman, une toile

Les brumes de pensée
Virevoltent dans mes yeux
Je ne veux point chasser
Ce qu'appellent mes vœux

La main tendue au firmament
Je redessine le tableau
Je le sais tu es là qui attends
Et déjà je m'élance dans un dernier saut

Droplets

Falling like bullets from the sky
Water shaped like comets so high
Soaked pavements under assault
Passing the swarm you need to vault

Fewer they are to crave the stain
Up in the clouds explodes the rain
Open your eyes, let shine the light
Rainbows all over will fill the sight

Keep the aura, let's breathe it in
Feed the arousal, forget the sin
Beauty may come from atmosphere
Let's make our home inside this sphere

Réveil

Quelques grains de sable sur les pavés
Cheveux oubliés sur l'oreiller
Draps froissés tels des vallées
Le matin odeur du café

Ces petits rien qui accompagnent
Cris des oiseaux à la campagne
Nuées graciles à l'horizon
Gouttes perdues sur le gazon

Et puis ta main comme un hasard
Toujours lovée depuis le soir
Sourire filtrant dans le regard
Prêt à réécrire l'histoire

No More Ghosts

Mélange de pop et de rock s'étant développé via des reprises sur Youtube, Against The Current signe quelques titres que je fredonne encore et encore.
Mélodies accrocheuses, paroles parlantes pour tout un chacun...
On a tous poursuivi des fantômes, certains plus que d'autres... il est temps d'effacer les spectres du passé, et de tendre les bras au tangible.

Je dédie cette chanson aux images silencieuses du passé, le regard rivé sur le futur...

Fallen

L'horizon comme en filigrane
Dessinent les ombres sur le mur
Doux mots recollent les brisures
Fleur juste éclose jamais ne fane

Un souffle un soir il persiste
Folle brise qui porte mes pas
Chaleur radieuse chasse le froid
Désir enfoui au temps résiste

Eye sore

Parfois il y a le soleil, on chausse ses godasses et on court dans la rue à la recherche du souffle qui s'évanouit au loin.
Et puis parfois les gouttes crépitent sur le pavé, et cet air de nostalgie, d'oubli retrouvé, s'invite par la fenêtre semi-ouverte. Il y a ces après-midis entre l'ombre et la lumière, entre la joie et la noirceur, entre le blues et l'irisé des vagues. Un sentiment doux-amer indéfinissable par des mots désormais désuets.

Et comme le moustique qui tourne et s'échappe, le sentiment volette à travers cette journée, apportant son lot d'émotions.
Il y a des jours où Anna Ternheim est celle à écouter.

Oblivious

C'est un film d'animation aujourd'hui !
Kara No Kyokai, un thriller épisodique japonais, incluant une ambiance sombre, une réflexion poussée sur le relationnel, l'existence, loin des dualités classique bien/mal.
Une héroïne torturée par sa propre complexité qui la transforme souvent en anti-héros (voire en la méchante de la série !)
Le graphisme est magnifique, et l'ambiance sonore est au rendez-vous.

Kalafina est le groupe qui interprète l'ending du premier épisode, magnifique et mémorable lui aussi :

Tales From The Borderlands

Premier Telltale, des heures de merveilles, de rire, de personnages et musiques inoubliables, et la découverte d'une franchise de jeux qui m'a souvent menée au plus profond de la nuit.
Et ces introductions... Celle-ci est celle du premier épisode de ce quintet, enjoy !
Musique : Jungle - Busy Earnin'

They Say It Is A...

Mighty wind blowing high
Answer fair-ly far but why
Getting away from our grasp
Instant pain like stung of wasp
Clenched hand on reality

Nimble move of energy
Unlike high technology
Myriads called upon a sound
Bear the crown and look around
Electric aura that stains
Ruler all over our brains

La Roue

La scène s'éclaire, dure, éblouissante
Autour trop de monde, de regards, de voix
De jugement, d'idées invasives, étouffantes
On trébuche, fusent les rires, les moqueries
Éclatée la bulle de coton des metteurs en scène

On court, on se heurte, se rattrape
D'autres entrent en jeu, on se jauge
Pyramide, radeau jeté sur l'océan,
Chaise à porteurs, cordée
Divergence de vision, traite les autres d'illusion

Une goutte d'eau dans l'océan
Si facile de se noyer
Si aisé de se laisser emporter
Une goutte de poison suffit
Longue est la convalescence

Trouver la rivière d'où l'on vient
Le clapotis qui nous parle
Bas les masques jusqu'à l'embouchure
Ne pas se laisser entraîner
L'océan nous fait nous oublier

Capter les rayons, les refléter
Saisir l'énergie, repartir en fumée
Le chemin est un cycle, vaincre l'entropie
Retomber en pluie, nourrir le même torrent
Si la chance sourit, ils seront là aussi

La Parole à l'Accusé

Réécriture des paroles de "Where's My Love" de SYML
Petit défi pour une amie.
A partir de la version au piano de l'instrumental :




Elle / disparaît / dans les nuages
Proche / et si loin / telle un mirage

Ooh ooooh à tire d'aile au loin je repars
Ooh ooooh ça fait mal mais je reviendrai

~~~~~ long instrumental ~~~~~

Claire / et vivante / en elle je sens
Une / étincelle / qui grandit / qui m'emplit

Ooh ooooh à tire d'aile au loin je repars
Ooh ooooh ça fait mal mais je reviendrai

Ma mémoire me perd
Ma mémoire me perd / je dois revenir
Encore un hiver
Encore un hiver / je pars aussitôt
Pour Porto

~~~~~ instrumental ~~~~~

Elle / m'attendra / intemporelle
Cette / sensation / reviendra / à nouveau

Ooh ooooh sur les ailes / de mon futur
Ooh ooooh j'étends mes rêves / comme une armure

Ma mémoire me prend
Ma mémoire me prend / immobile elle attend
Mais encore un hiver
Encore un hiver / je me jette à l'eau
Pour Porto

~~~~~ instrumental ~~~~~

Aftereffect

Lueur rémanente sous les toits
Absence obsédante dans le bois
Présence dans les feuillages qui bruissent
Silhouette dans les nuages qui glissent
Reflet un peu trop flou au miroir
Regrets un peu trop fous au tiroir
Cible à jamais atteinte, une brisure
Cire à jamais éteinte, sans murmure

Oser

Libre comme l'air, s'élançant de ses propres ailes
Unique en son genre, seule au monde et pourtant
Charmeuse à ses heures, d'un regard malicieux
Intrigante et rêveuse, garante de son énigme
Elle tisse son chemin, en serons-nous des fils ?

Inn Side

Mes tatouages sont sous la peau
Mes cicatrices sont invisibles
Dans ma tête' flott' l'ombr' au tableau
Le regard voilé par la brume

Destination Mystère

Porteuse d'une lueur nouvelle
sous l'Oeil avisé des pâles statues
naissant sourire Riant ce qui vient
scénette comblée ne Ternit jamais
coffre aux mystères, le vent l'a Ouvert