Parfois la plume s'envole et le sens retombe, intact, sur les diaphanes ailes de notre compréhension. Mais quelquefois au contraire, c'est dans la concision ultime que se dessine la trame intemporelle. Et tel un orfèvre de la langue française, posés sur quelques notes, les mots peuvent enfin ciseler ce qui jamais ne meurt.
mardi 1 décembre 2009
lundi 16 novembre 2009
De toi à moi
De moi à toi
De toi à moi
Deux mois à toi
Déjà à moi
Demi à toi
Deux toits amis
De mie à trois
Étroits amis
À demi en droit
En ce que l'âme lie
De toi à moi
Deux mois à toi
Déjà à moi
Demi à toi
Deux toits amis
De mie à trois
Étroits amis
À demi en droit
En ce que l'âme lie
vendredi 6 novembre 2009
Move ôde épars
Une lueur craintive, timide, pâlote
S'immisce dans la froide incertitude
Un nouveau jour se fait, moins rude
Laissant le passé comme une pelote
Le chemin glisse entre les pierres
Laissant à d'autres les écueils
Plutôt que stocker comme l'écureuil
Je m'en vais flâner le nez en l'air
Saisir l'incertain et vivre le rêve
Tendre la main vers l'impossible
Perdre l'immobilité paisible
Prendre une merveille, même brève
Un jour se lève et ce matin
Il n'y a plus deux, mais un chemin
Sans hésiter, saisir la chance
Et c'est à deux que l'on avance
S'immisce dans la froide incertitude
Un nouveau jour se fait, moins rude
Laissant le passé comme une pelote
Le chemin glisse entre les pierres
Laissant à d'autres les écueils
Plutôt que stocker comme l'écureuil
Je m'en vais flâner le nez en l'air
Saisir l'incertain et vivre le rêve
Tendre la main vers l'impossible
Perdre l'immobilité paisible
Prendre une merveille, même brève
Un jour se lève et ce matin
Il n'y a plus deux, mais un chemin
Sans hésiter, saisir la chance
Et c'est à deux que l'on avance
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